Le terme « gois » vient du mot « goiser » qui signifie en patois local « marcher en mouillant ses sabots ». Le passage du Gois est une route d’environ 4 km qui n’est praticable qu’à la période de la basse mer. Il relie l’île de Noirmoutier au continent.
A marée haute, la mer recouvre la route sur une hauteur qui peut atteindre 4 mètres. Lorsque la mer monte, les flots encerclent l’île de Noirmoutier. A leur point de rencontre se sont formés au fil des siècles les hauts fonds qui ont contribué à la formation du gué qui est devenu aujourd’hui le passage du Gois : un tronçon de la route départementale n°948 recouvert par la marée 2 fois par 24 heures.
C’est sous Louis 14 que l’on trouve les 1eres traces du Gois dans les textes. En 1701, il est fait mention pour la 1ere fois sur une carte géographique d’un passage permettant de relier l’île de Noirmoutier au continent. Dès le début du 18 ème, il était très fréquenté par les hommes et les animaux. Vers 1780, les 1eres « balises », simples piquets de bois jalonnent le passage. Les balises refuges seront érigées vers la fin du 18ème. Elles permettent aux imprudents qui se font prendre par le flot de s’y réfugier.
Le 1er affichage des horaires de marée basse est effectué vers 1830. Vers 1840, une ligne régulière entre Beauvoir et Noirmoutier est assurée par une voiture à cheval. Entre 1922 et 1924, la construction de 2 rampes d’accès, côté continent et côté île, ainsi que la mise en place d’une véritable route améliorent les accès au Gois. C’est entre 1935 et 1939 qu’est réalisé le pavage de la chaussée. Le 11 juillet 1942, le Gois (et ses dépendances, chaussée, digues et balises) est classé à l’inventaire des sites du département de Vendée.
Des manifestations sportives de renommées internationales telles le tour de France ou les foulées de Gois prévalent de l’emprunter.
De vieilles cartes postales humouristiques sur fond de Gois sur http://www.passagedugois.com/humour.htm