Pas d'écho à mon message sur MSN .....................................
C'est mal parti pour pouvoir regarder le reportage sur la polynésie. Et dire que j'ai donné l'info à Gilou pour qu'il informe tous les visiteurs via le site alors que je n'ai même pas moyen d'accéder à ce programme, je suis vraiment trop gentille !
Je regarderai le rugby France- Angleterre c'est bien aussi et je préfère au foot même si je connais pas toutes les règles !
Pour ceux que cela intéresse :
http://www.koreus.com/video/haka-all-blacks-vs-tonga.html
Les paroles du Haka
Ka mate Ka mate Je meurs, je meurs
Ka ora Ka ora Je suis vivant, je suis vivant
Ka mate Ka mate Je meurs, je meurs
Ka ora Ka ora Je suis vivant, je suis vivant
Tenei Te Tangata Puhuruhuru C'est l'homme chevelu
Nana i tiki mai whakawhiti te ra Qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi
Ah Upane Upane Un pas vers le haut, puis un autre
Upane Kaupane Un pas vers le haut, un autre
Whiti te ra Le Soleil brille !
La légende du Haka
Le Ka Mate aurait été composé vers 1820 par Te Rauparaha, un grand chef local.
Alors qu'il fuyait certains de ses ennemis, il se réfugia auprès de Te Wharerangi (un homme connu pour être particulièrement hirsute) et lui demanda de l'aide.
Ce dernier l'autorisa à se cacher dans une sorte de puits. Sa femme (Te Rangikoaea) se posta devant cette cachette, en raison de son "pouvoir" neutralisant vis-à-vis des hommes qui poursuivaient Te Rauparaha et du "pouvoir" protecteur accordé aux organes génitaux féminins par les Maoris (à ce moment Te Rauparaha se trouve sous la femme de son ami).
Alors qu'ils approchaient de la cachette, Te Rauparaha aurait murmuré "Ka mate ! Ka mate !" (je meurs, je meurs). Te Rangikoaea affirma aux poursuivants que Te Rauparaha était parti. Ce dernier murmura alors "Ka ora, ka ora" (je vis, je vis).
Les guerriers se laissèrent convaincre et partirent. D'où les dernières strophes, qui remercient l'homme chevelu, Te Wharerangi (et sa femme ?!! Elle est un peu oubliée...) et décrivent sa sortie du puits et le fait qu'il voit à nouveau la lumière.
En définitive, c'est un chant dont les paroles sont tout sauf violentes, comparées à d'autres hakas du Pacifique Sud (Tonga et Fidji notamment) qui sont beaucoup plus sanglants. Sans parler de la Marseillaise, qui n'est pas très tendre non plus !
L'effet saisissant vient en fait surtout de la "virilité" et de la hargne des All Blacks. Le défi physique imposé traditionnelement par les néo-zélandais commence avant le début du match, en somme !